Affaire Sarkozy: le juge Azibert aurait fait une tentative de suicide

Récapitulons cette n-ième affaire sarkozy, mais en la prenant depuis le début.

Acte 1: création par Christiane Taubira d'un parquet financier, chargé de traquer la criminalité en col blanc. Ce parquet est formé au lendemain de l'affaire cahuzac, sur l'air du "plus jamais ça" chanté par le PS la main sur le coeur.

Or, ce parquet est un doublon de la section financière du parquet de Paris, qui est un parquet spécialisé, déja en place. Effet de manche du gouvernement, donc? Pas simplement, car le parquet financier créé par Taubira mobilise ses ressources immédiatement et exclusivement sur... Nicolas Sarkozy.

Oui, vous avez bien lu: cette cellule ne travaille que sur l'ancien président. Mieux: un magistrat chargé d'aiguiller les affaires entre section spécialisée du parquet de paris et parquet financier fait l'objet de manoeuvres de Taubira en vue de le changer de poste (on dit "promu" dans le jargon) afin de le remplacer par un magistrat plus docile qui laissera le parquet financier se charger de la mission pour laquelle il a de plus en plus manifestement été créé: chercher noise à l'ancien président.

Acte 2: trafic d'influences! Le magistrat ayant tenté de se suicider est celui avec lequel l'avocat de Sarko est en contact. Il aurait laché dans la conversation qu'il souhaitait être promu à la cour constitutionnelle de Monaco. Trafic d'influence s'écrient les vertueux. Mais quelle influence sarko aurait-il pu exercer, lui qui n'est plus mandataire politique?

On frémit d'horreur quand on lit que des juges ont mis sur écoute un avocat et son client - fut-il ancien président de la république. Les écoutes, selon la loi, ne peuvent en aucun cas servir à récolter des preuves, mais à chercher des éléments de confirmation. Après les ratonades contre les familles, les étudiants emprisonnés ferme pour avoir manifestés, des ministres couvrant de grands délinquants financiers, quelle république le gros est-il en train de créer?

Je dois dire que je n'aime ni Sarkozy, ni Hollande. Le premier a donné une pitoyable image de ce qu'est devenu la droite en tant que xième avatar du gaullisme, le second nous donne une pitoyable image de ce qu'est devenu le socialisme converti aux vertus magiques du libéralisme.

Non seulement le tableau est pitoyable en raison de la dérive idéologique dans les 2 camps, mais il faut en plus qu'il s'y ajoute des fréquentations inacceptables et douteuses (Buisson pour Sarkozy, les mises en scène de Valls pour Hollande).

Sur le plan économique, la dérive de la France a commencé sous Giscard, avec l'abandon de la possibilité d'emprunter directement à la Banque de France à des taux d'intérêts quasi nuls, c'était le prélude de la règle valant au niveau européen pour la BCE. Cela s'est accentué sous Mitterand avec les mesures infâmes favorisant la spéculation, prises par Bérégovoy. Pour Chirac, je ne sais pas trop quoi dire, ce fut un certain immobilisme qui a justifié, pour Sarkozy, la nécessité de faire des cadeaux à ses amis ultra-riches, vidant ainsi les caisses. Quant à Hollande, élu pour faire autre chose que Sarkozy, il fait en fait la même chose, mais de façon moins claire, moins décidée, moins transparente, d'où son niveau record d'impopularité.

Alors pour ce qui est de la justice, si elle est instrumentalisée actuellement contre Sarkozy et ses amis (dont Tapie), il faut quand même rappeler que Sarkozy voulait supprimer les juges d'instruction, alors que c'est un élément essentiel pour assurer une instruction complète aussi bien à charge qu'à décharge.

Le grand problème en France a toujours été des positions idéologiques radicales poussées à l'extrême sans jamais la recherche d'un compromis démocratique. Il en résulte une instabilité législative dans de nombreux domaines et une indépendance douteuse des hauts niveaux de la justice.

Cette France là me fait peur.

La famille Azibert a démenti.
Quoi qu'il en soit, l'acharnement contre Sarkozy est absolument inouï.
Le bâtonnier de Paris va saisir Hollande au sujet de la mise sur écoute de l'avocat Herzog. C'est du jamais vu !
La pire chose pour François le Normal (qui n'aurait jamais été élu sans les voix de Mélenchon - son pire ennemi, homme intelligent, qui savait sans doute mieux que personne à quel point la chute du "détesté" serait rapide... ajoutées à celles de Beyroux qui voulait avant tout la peau de Sarko !) serait que Sarkozy redevienne Président. La honte absolue ! Quelle rage intérieure il doit accumuler, le François ! C'est peut-être bien cette rage-là qui lui donne l'énergie d'aller batifoler alors qu'il est à fond  de cale ! La Gauche... irréprochable (comment fait-on pour capter les smileys ???) est sur les dents ! Autant qu'ici ! Ils sont pitoyables !

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Chose étonnante : Sarkozy n'est en rien présumé innocent... mais en tout présumé coupable !

Felder a écrit:Chose étonnante : Sarkozy n'est en rien présumé innocent... mais en tout présumé coupable !

Etonnant ? Les politiciens de tous bords confondus sont les champions de la géométrie variable.

Pour ce qui est de la magistrature, tout a été dit... sur le "mur des cons"!

De plus en plus fort !
La Taubira ne savait rien !!! (:))
Pendant 11 mois, les procureurs n'auraient donc pas jugé bon d'informer la ministre de la justice qu'un ancien président était placé sur écoute !

Je n'aime pas le regard de Taubira. Il y a quelque chose de profondément malsain dans ses yeux.